Et pourquoi pas deux chasselas d’après-Fêtes?

| 12 avril 2021 | 0 commentaire

Article de David Moginier paru dans le 24 Heures du 10 janvier 2021.

Il n’est pas impossible que vous ayez ouvert des bouteilles prestigieuses, des rouges bien charpentés, des champagnes luxueux pendant ces Fêtes. Un récent arrivage dans ma cave me fait vous proposer deux chasselas d’après-Fêtes, des vins plus aériens, sans prétention mais qui en redemandent, bref des beaux vins d’apéro.

Commençons par ce Timbalier venu des vignobles de Saint-Saphorin. Ses heureux parents, Jean-François Chevalley et son fils Basile, représentent les 22e et 23e générations établies sur la Chenalettaz, ce petit ruisseau qui sépare Dézaley et Calamin. Ils sont ainsi la seule cave installée en Dézaley. Ce Saint-Saphorin bien né porte haut son terroir calcaire. Un nez floral et frais précède une bouche à l’acidité maîtrisée, aux légères touches d’agrumes et à la minéralité élégante.

Poursuivons avec ces Chapelles de Simon et Maude Vogel. Le vin tire son nom d’une parcelle d’Épesses où l’on aperçoit les chapelles de Cully, Bahyse et Grandvaux. Vinifié et élevé en cuves métalliques thermorégulées, ce cru a un nez riche qui tire vers les fruits exotiques, avec une pointe d’épices douces. La bouche a une fraîcheur agréable, qui tire en longueur jusqu’à une finale à l’amertume légère des grands chasselas. 

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Category: Articles généraux sur le Chasselas

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